
Un édito plus positif, rédigé par Denis Pennel, directeur général de la World Employment Confederation (confédération internationale des industries de l’emploi (Adecco, Manpower etc..). Se référant aux études récentes de l’OCE ou du conseil d’orientation pour l’emploi (COE), seuls environ 9% des emplois seraient amenés à disparaitre, d’ici 10 ans, du fait de la robotisation. Selon lui, l’automatisation ne conduit pas forcément à la substitution (c’est à dire à la disparition de l’emploi). Par contre, elle modifie profondément les façons de travailler. Il souligne également qu’il n’y a pas de “déterminisme historique selon lequel la mécanisation et l’automatisation s’imposeraient irréversiblement”. Incapable d’imaginer les métiers de demain, nous devons, au contraire, souligner que l’automatisation a changé nos vies, en améliorant la productivité des entreprises tout en permettant la réduction du temps de travail. Une piste de développement, celle de l’emploi dans le secteur des services dits à faibles valeur ajoutée où il y a une forte pénurie d’emploi (restauration, transports, service à la personne…) !